Chambres noires, nouvelles, Karine Giebel, Belfond, 2020.
Karine Giebel née en 1971 dans le Var est une auteure de romans policiers.
Chambres noires est un recueil de huit nouvelles dont quatre inédites portent le titre d’un film célèbre. Karine Giebel excelle à nous faire vivre dans une cinquantaine de pages des histoires, noires, bouleversantes, rattachées au monde d’aujourd’hui. Auteure engagée, ses récits poignants nous ouvrent les yeux sur les manques de notre société. Des nouvelles disent le machisme et les violences faites aux femmes ici et ailleurs, la détresse des vieillards. D’autres parlent de la vulnérabilité des invisibles, les pauvres, précaires, sans-abris et migrants : « Parce que la rue, c’est comme une ville dans la ville. Il y a le peuple de la rue, un peuple d’oubliés, les exilés de la vie. » explique un personnage.
Chambres noires est un livre captivant, il raconte des histoires profondément humaines, au dénouement inattendu.
*le vieux fusil : les victimes mécontentes d’une sentencedeviennent des bourreaux.
*l’armée des ombres raconte des femmes de ménage cabossées par la vie, l’une d’elles, Mathilde se vengera des hommes.
*un monde parfait : Axel a une colère terrible en lui qu’il ne maîtrise pas.
*au revoir les enfants : après une mauvaise chute, la narratrice de 96 ans, ancienne Résistante, découvre la dure vie dans les Ephad au temps du covid et se remémore ses actes de bravoure.
*sentence : on n’aime pas qui on veut comme on veut dans certains pays.
*dans les bras des étoiles : le narrateur cabossé par la vie est à la rue avec son chien.
*les hommes du soir : le narrateur, un jeune adolescent, survit au massacre de son ethnie quelque part en Afrique, sur son chemin vers la France il rencontre d’autres bourreaux.
*l’escalier : c’est l’histoire de Mahdi, né dans une famille pauvre, d’une mère malienne, d’un père blanc cassé de l’intérieur.
Fanny Celsiana
Karine Giebel née en 1971 dans le Var est une auteure de romans policiers.
Chambres noires est un recueil de huit nouvelles dont quatre inédites portent le titre d’un film célèbre. Karine Giebel excelle à nous faire vivre dans une cinquantaine de pages des histoires, noires, bouleversantes, rattachées au monde d’aujourd’hui. Auteure engagée, ses récits poignants nous ouvrent les yeux sur les manques de notre société. Des nouvelles disent le machisme et les violences faites aux femmes ici et ailleurs, la détresse des vieillards. D’autres parlent de la vulnérabilité des invisibles, les pauvres, précaires, sans-abris et migrants : « Parce que la rue, c’est comme une ville dans la ville. Il y a le peuple de la rue, un peuple d’oubliés, les exilés de la vie. » explique un personnage.
Chambres noires est un livre captivant, il raconte des histoires profondément humaines, au dénouement inattendu.
*le vieux fusil : les victimes mécontentes d’une sentencedeviennent des bourreaux.
*l’armée des ombres raconte des femmes de ménage cabossées par la vie, l’une d’elles, Mathilde se vengera des hommes.
*un monde parfait : Axel a une colère terrible en lui qu’il ne maîtrise pas.
*au revoir les enfants : après une mauvaise chute, la narratrice de 96 ans, ancienne Résistante, découvre la dure vie dans les Ephad au temps du covid et se remémore ses actes de bravoure.
*sentence : on n’aime pas qui on veut comme on veut dans certains pays.
*dans les bras des étoiles : le narrateur cabossé par la vie est à la rue avec son chien.
*les hommes du soir : le narrateur, un jeune adolescent, survit au massacre de son ethnie quelque part en Afrique, sur son chemin vers la France il rencontre d’autres bourreaux.
*l’escalier : c’est l’histoire de Mahdi, né dans une famille pauvre, d’une mère malienne, d’un père blanc cassé de l’intérieur.
Fanny Celsiana