La fille qu’on appelle, Tanguy Viel, Les éditions de Minuit, 2021 .
Tanguy Viel né en 1973 a notamment écrit Paris-Brest, Article 353 du code pénal.
La fille qu’on appelle est un très bon roman, à l’écriture ciselée, cinématographique, maîtrisée. Les personnagesessaient de cerner ce qu’est le consentement et le non-consentement. Le récit déroule l’histoire d’une jeune fille de 20 ans sous l’emprise du maire d’une petite ville maritime de Bretagne. Cette situation met à nu les rapports de force multiples qui sous-tendent les rapports entre les personnages. Les plus forts, excellents communicants, gagnent avec le soutien de la société qui aime les gagnants, les plus faibles sont broyés y compris par la machine judiciaire. La fille qu’onappelle est un roman sur la soumission de ceux qui « ne sont pas nés pour prendre des décisions », fatalement l’on revient vers ceux « qui nous ont tenus en laisse ».
Et le début de l’histoire ?
Des policiers recueillent la déposition de Laura Le Corre, 20 ans. Elle raconte être revenue vivre chez son père Max Le Corre, boxeur renommé et chauffeur du maire, Quentin Le Bars. La jeune fille a besoin d’un travail et d’un logement. Ce serait plus facile avec l’appui du maire qui d’ailleurs l’oriente vers Frank Bellec, directeur du casino. Il y a une complicité louche entre les deux hommes. Ce sera du donnant-donnant.Laura est engagée au casino où elle est également logée. Le Bars vient lui rendre visite dans sa chambre, l’emprise faite surtout de gestes plus que de mots commence …
Fanny Celsiana
Tanguy Viel né en 1973 a notamment écrit Paris-Brest, Article 353 du code pénal.
La fille qu’on appelle est un très bon roman, à l’écriture ciselée, cinématographique, maîtrisée. Les personnagesessaient de cerner ce qu’est le consentement et le non-consentement. Le récit déroule l’histoire d’une jeune fille de 20 ans sous l’emprise du maire d’une petite ville maritime de Bretagne. Cette situation met à nu les rapports de force multiples qui sous-tendent les rapports entre les personnages. Les plus forts, excellents communicants, gagnent avec le soutien de la société qui aime les gagnants, les plus faibles sont broyés y compris par la machine judiciaire. La fille qu’onappelle est un roman sur la soumission de ceux qui « ne sont pas nés pour prendre des décisions », fatalement l’on revient vers ceux « qui nous ont tenus en laisse ».
Et le début de l’histoire ?
Des policiers recueillent la déposition de Laura Le Corre, 20 ans. Elle raconte être revenue vivre chez son père Max Le Corre, boxeur renommé et chauffeur du maire, Quentin Le Bars. La jeune fille a besoin d’un travail et d’un logement. Ce serait plus facile avec l’appui du maire qui d’ailleurs l’oriente vers Frank Bellec, directeur du casino. Il y a une complicité louche entre les deux hommes. Ce sera du donnant-donnant.Laura est engagée au casino où elle est également logée. Le Bars vient lui rendre visite dans sa chambre, l’emprise faite surtout de gestes plus que de mots commence …
Fanny Celsiana