La patience des traces, Jeanne Benameur, 2021, Actes Sud.
La patience des traces n’est pas un roman facile, le lecteurn’est pas d’emblée captivant, il faut des pages et des pages avant de se laisser embarquer dans « le voyage ». Puis on est gagné par la poésie du récit, les métaphores et l’on accompagne avec empathie Simon jusqu’à sa renaissance.
Le livre déroule le cheminement intérieur de Simon, psychanalyste, en rupture avec sa vie antérieure. Dans unechaleureuse maison d’hôtes au Japon, Simon mesure que sa vie a été bien plus riche qu’il ne le pense, il n’est pas que psychanalyste, joueur d’échecs, nageur. Il a été un amant fougueux. Loin de Mathieu, Louise, Mathilde, il s’écoute,prend conscience de son corps, retrouve le désir : « trouver l’élan qui fait prendre le risque de quitter son eau », « pouvoir aimer ce qu’on désire ».
Et le début de l’histoire ?
Simon va partir dans une île du Japon, une rupture avec sa ville, la ville de ses amis d’enfance Louise et Mathieu, celle où s’est façonné son désir : « oui il a aimé Mathieu et il a aimé Louise », « un désir puissant, sauvage, son vrai désir ». Ce départ est une rupture avec ses patients qu’il a accompagnés pendant des années pour rendre leur vie plus vivable. A l’aéroport il croit apercevoir Lucie F. une patiente disparue du jour au lendemain de son cabinet. Il est conduit à la maison d’hôtes que son ami Hervé lui a réservée. Madame Ito est collectionneuse de tissus anciens. Son mari pratique l’art du kintsugi, il fait des jointures sur des céramiques cassées. Il répare, comme un psychanalyste le fait. Simon partage l’intimité de ses hôtes, se découvre, s’accepte …
La patience des traces n’est pas un roman facile, le lecteurn’est pas d’emblée captivant, il faut des pages et des pages avant de se laisser embarquer dans « le voyage ». Puis on est gagné par la poésie du récit, les métaphores et l’on accompagne avec empathie Simon jusqu’à sa renaissance.
Le livre déroule le cheminement intérieur de Simon, psychanalyste, en rupture avec sa vie antérieure. Dans unechaleureuse maison d’hôtes au Japon, Simon mesure que sa vie a été bien plus riche qu’il ne le pense, il n’est pas que psychanalyste, joueur d’échecs, nageur. Il a été un amant fougueux. Loin de Mathieu, Louise, Mathilde, il s’écoute,prend conscience de son corps, retrouve le désir : « trouver l’élan qui fait prendre le risque de quitter son eau », « pouvoir aimer ce qu’on désire ».
Et le début de l’histoire ?
Simon va partir dans une île du Japon, une rupture avec sa ville, la ville de ses amis d’enfance Louise et Mathieu, celle où s’est façonné son désir : « oui il a aimé Mathieu et il a aimé Louise », « un désir puissant, sauvage, son vrai désir ». Ce départ est une rupture avec ses patients qu’il a accompagnés pendant des années pour rendre leur vie plus vivable. A l’aéroport il croit apercevoir Lucie F. une patiente disparue du jour au lendemain de son cabinet. Il est conduit à la maison d’hôtes que son ami Hervé lui a réservée. Madame Ito est collectionneuse de tissus anciens. Son mari pratique l’art du kintsugi, il fait des jointures sur des céramiques cassées. Il répare, comme un psychanalyste le fait. Simon partage l’intimité de ses hôtes, se découvre, s’accepte …