Le vent reprend ses tours , Sylvie Germain,Albin Michel, 2019 .
Sylvie Germain née en 1954 philosophe de formation a publié de nombreux romans dont :Le livre des nuits (1984),Jours de colère (1989),Tobie des marais(1998),Magnus(2005).
C’est un court roman de 170 pages, poétique, de lecture agréable et prenante mais Le vent reprend ses tours n’est pas le meilleur roman de Sylvie Germain.
Le titre emprunté à l’Ecclésiaste annonce la construction du livre marquée par des retours en arrière , le poids du passé desquatre personnages est déterminant .Le retour au passé et sa compréhension ouvrent la voie à la (re)naissance. Le choix du prénom des personnages s’inscrit dans la même veine :Natan ou Nathan est le prénom d’un prophète, Gavril (Gabriel) celui d’un archange messager, Claudette rejette son prénom trop marqué socialement et se fait appeler Elda , beaucoup plus exotique , à la fois d’Espagne et d’Italie. Les personnages ont en commun d’être ou de devenir des individus libres, dans un mouvement : « la liberté non pas dans le déracinement mais dans le non-enracinement ». C’est un roman d’initiation où se côtoient le réel et l’invraisemblable. On peut lire Le vent reprend ses tours comme un roman sur les origines.
Et l’histoire ?
Natan est bouleversé en lisant sous un abribus parisien un avis de recherche concernant Gavril qu’il croyait mort depuis 27 ans. Cette découverte replonge Natan dans son enfance quand il se lie d’amitié avec un personnage fantasque, Gavril, artiste de rue «chimère homme-oiseau » qui déclame de la poésie.Gavril , paysan par son père, tsigane de l’est, « Boyash » par sa mère, a un passé douloureux mais il sait maîtriser sa rage .Auprès de lui, Natan dont la faute est d’être né, renaît. Il trouve ,devenu quadragénaire, la force de partir à la quête des origines de Gavril en Roumanie après avoir recueilli des bribes de la biographie de son ami décédé auprès de l’assistante sociale en charge de Gavril.
Fanny Celsiana
Sylvie Germain née en 1954 philosophe de formation a publié de nombreux romans dont :Le livre des nuits (1984),Jours de colère (1989),Tobie des marais(1998),Magnus(2005).
C’est un court roman de 170 pages, poétique, de lecture agréable et prenante mais Le vent reprend ses tours n’est pas le meilleur roman de Sylvie Germain.
Le titre emprunté à l’Ecclésiaste annonce la construction du livre marquée par des retours en arrière , le poids du passé desquatre personnages est déterminant .Le retour au passé et sa compréhension ouvrent la voie à la (re)naissance. Le choix du prénom des personnages s’inscrit dans la même veine :Natan ou Nathan est le prénom d’un prophète, Gavril (Gabriel) celui d’un archange messager, Claudette rejette son prénom trop marqué socialement et se fait appeler Elda , beaucoup plus exotique , à la fois d’Espagne et d’Italie. Les personnages ont en commun d’être ou de devenir des individus libres, dans un mouvement : « la liberté non pas dans le déracinement mais dans le non-enracinement ». C’est un roman d’initiation où se côtoient le réel et l’invraisemblable. On peut lire Le vent reprend ses tours comme un roman sur les origines.
Et l’histoire ?
Natan est bouleversé en lisant sous un abribus parisien un avis de recherche concernant Gavril qu’il croyait mort depuis 27 ans. Cette découverte replonge Natan dans son enfance quand il se lie d’amitié avec un personnage fantasque, Gavril, artiste de rue «chimère homme-oiseau » qui déclame de la poésie.Gavril , paysan par son père, tsigane de l’est, « Boyash » par sa mère, a un passé douloureux mais il sait maîtriser sa rage .Auprès de lui, Natan dont la faute est d’être né, renaît. Il trouve ,devenu quadragénaire, la force de partir à la quête des origines de Gavril en Roumanie après avoir recueilli des bribes de la biographie de son ami décédé auprès de l’assistante sociale en charge de Gavril.
Fanny Celsiana