L’ami arménien, Andréï Makine, Grasset, 2021.
L’ami arménien est un très beau récit, un récit émouvantparfaitement écrit, sans doute largement autobiographique. On peut le lire comme un roman d’apprentissage, le narrateur adolescent découvre l’amitié, partant, l’Autre. Il s’éveille à une autre communauté, à un pan de l’Histoire de l’URSS méconnu.
Le narrateur évoque avec beaucoup de nostalgie un souvenir d’adolescence en Sibérie dans les années 1970 ; alors âgé de 13 ans il fait la connaissance à l’école d’Ardan, souffre-douleur des autres élèves. Le narrateur devient son protecteur et son ami. Ardan l’introduit dans un autre univers, le quartier déshérité du Bout du diable où vit temporairement une petite communauté arménienne venue soutenir ses proches emprisonnés. Dans ce « royaume d’Arménie » la magie opère malgré le régime totalitaire soviétique et malgré l’exil. Le narrateur y rencontre des personnages extraordinaires.
Fanny Celsiana
L’ami arménien est un très beau récit, un récit émouvantparfaitement écrit, sans doute largement autobiographique. On peut le lire comme un roman d’apprentissage, le narrateur adolescent découvre l’amitié, partant, l’Autre. Il s’éveille à une autre communauté, à un pan de l’Histoire de l’URSS méconnu.
Le narrateur évoque avec beaucoup de nostalgie un souvenir d’adolescence en Sibérie dans les années 1970 ; alors âgé de 13 ans il fait la connaissance à l’école d’Ardan, souffre-douleur des autres élèves. Le narrateur devient son protecteur et son ami. Ardan l’introduit dans un autre univers, le quartier déshérité du Bout du diable où vit temporairement une petite communauté arménienne venue soutenir ses proches emprisonnés. Dans ce « royaume d’Arménie » la magie opère malgré le régime totalitaire soviétique et malgré l’exil. Le narrateur y rencontre des personnages extraordinaires.
Fanny Celsiana