Elena Ferrante est le pseudonyme d’un auteur italien à succès tenant à son anonymat. L’écrivain s’est surtout fait connaître par la saga L’Amie prodigieuse qui a donné lieu à une série TV. L’amour harcelant est le premier roman d’Elena Ferrante, La vie mensongère des adultes, le dernier pour lequel une adaptation télévisuelle est déjà programmée.
La vie mensongère des adultes est un beau roman d’apprentissage, écrit dans un style dynamique. L’auteur emporte le lecteur dans un récit très visuel, plein d’imprévus.
Les rencontres qu’elle fait au cours du récit conduisent la narratrice, Giovanna, à s’interroger sur la famille et les secrets, la vérité et le mensonge, le bien et le mal, le féminisme, la sexualité, l’amour, les classes sociales. Elena Ferrante narre avec une grande finesse psychologique et beaucoup de fraîcheur le cheminement vers l’autonomie dans une ville pleine de contrastes, Naples, d’une enfant âgée de 12 ans au début du roman, attachée à plaire à ses parents.
Et l’histoire ?
L’intrigue est lancée dès les premières pages quand Giovanna, 12 ans, entend Andréa, son père dire à sa mère : « ça n’a rien à voir avec l’adolescence, elle est en train de prendre les traits de Vittoria. » Vittoria, la sœur du père, c’est le mal et la laideur ; domestique, c'est une envieuse de la réussite d’Andréa. Giovanna très perturbée par ce pronostic veut aller voir Vittoria. Son père l’y conduit. Vittoria habite dans un quartier misérable de Naples. On y parle un dialecte. Pour Giovanna, d'un beau quartier, choyée par des parents de la classe moyenne, ce changement de territoire est déjà un début d’émancipation. Comment va-t-elle évoluer après cette découverte de sa famille paternelle ? Vittoria a beaucoup de griefs à l’encontre de son frère Andréa, tout se passe mal entre eux à la mort de leurs parents, et Andréa moucharde :il va dire à Margherita qu’Enzo, son mari, est l’amant de Vittoria. Dans cet autre Naples, Giovanna découvre un autre univers, une femme à forte personnalité. « Toi et moi on est pareilles. » lui dit sa tante. Il y a un mystère : où est le bracelet offert par Vittoria à sa nièce ? Giovanna n’en a jamais entendu parler, ses parents non plus. Vittoria lui conseille d’espionner ses parents pour découvrir leurs mensonges. Angela et Ida, les grandes amies de Giovanna font elles aussi la connaissance de Vittoria et de la famille de Margherita. Vittoria découvre un jour le fameux bracelet au poignet de leur mère, Costanza. Le tumulte commence…
Fanny Celsiana
Fanny Celsiana.
La vie mensongère des adultes est un beau roman d’apprentissage, écrit dans un style dynamique. L’auteur emporte le lecteur dans un récit très visuel, plein d’imprévus.
Les rencontres qu’elle fait au cours du récit conduisent la narratrice, Giovanna, à s’interroger sur la famille et les secrets, la vérité et le mensonge, le bien et le mal, le féminisme, la sexualité, l’amour, les classes sociales. Elena Ferrante narre avec une grande finesse psychologique et beaucoup de fraîcheur le cheminement vers l’autonomie dans une ville pleine de contrastes, Naples, d’une enfant âgée de 12 ans au début du roman, attachée à plaire à ses parents.
Et l’histoire ?
L’intrigue est lancée dès les premières pages quand Giovanna, 12 ans, entend Andréa, son père dire à sa mère : « ça n’a rien à voir avec l’adolescence, elle est en train de prendre les traits de Vittoria. » Vittoria, la sœur du père, c’est le mal et la laideur ; domestique, c'est une envieuse de la réussite d’Andréa. Giovanna très perturbée par ce pronostic veut aller voir Vittoria. Son père l’y conduit. Vittoria habite dans un quartier misérable de Naples. On y parle un dialecte. Pour Giovanna, d'un beau quartier, choyée par des parents de la classe moyenne, ce changement de territoire est déjà un début d’émancipation. Comment va-t-elle évoluer après cette découverte de sa famille paternelle ? Vittoria a beaucoup de griefs à l’encontre de son frère Andréa, tout se passe mal entre eux à la mort de leurs parents, et Andréa moucharde :il va dire à Margherita qu’Enzo, son mari, est l’amant de Vittoria. Dans cet autre Naples, Giovanna découvre un autre univers, une femme à forte personnalité. « Toi et moi on est pareilles. » lui dit sa tante. Il y a un mystère : où est le bracelet offert par Vittoria à sa nièce ? Giovanna n’en a jamais entendu parler, ses parents non plus. Vittoria lui conseille d’espionner ses parents pour découvrir leurs mensonges. Angela et Ida, les grandes amies de Giovanna font elles aussi la connaissance de Vittoria et de la famille de Margherita. Vittoria découvre un jour le fameux bracelet au poignet de leur mère, Costanza. Le tumulte commence…
Fanny Celsiana
Fanny Celsiana.