UNE PENSEE POUR MA MERE
Le temps
S'écoulant comme un cours d'eau
Lentement, mais méchant!
Par sa destruction?
Par le vieillissement?
Par la mort?
Par la séparation?
La poussée du temps
Comme du vent,
Dans toutes les directions,
Qui frappe à n'importe qui,
Enlève notre vie!
Notre jeunesse!
Nous laisse le vieillissement
La maladie!
La souffrance!
Le temps,
Tu es invisible,
Mais pénible,
Et Insensible!
Sans cœur,
Sans pitié!
Car tu enlèves une mère,
Qui aime encore cette vie.
Une fois elle nous a dit:
"Je vis jusqu'a cent ans,
Pour voir mes enfants,
Mes petits enfants...
Grandissant, unissant,
Par ma présence:
Est mon souhait!"
Ce temps invisible,
Insensible.
Tu envois la souffrance,
La douleur
Mais c'est plus cruel
Non seulement la douleur physique
Mais plus grave encore,
La douleur morale!
Insupportable!
Inévitable?
Est ce que c'est vrai?
Que la douleur physique, morale
Sont inévitables?
Je crois que non.
On peut fuir ces douleurs,
Par les soins,
Par l'amour,
Par la tendresse,
Par la finesse.
Non par la jalousie,
Non par la cruauté,
Non par l'abandon!
Le temps,
Méchant, inévitable,
Car c'est le cycle de la nature.
Mais l'amour, la tendresse
Qui existent en nous.
Mais par la faiblesse,
Par la lâcheté,
On laisse envahir
Par la jalousie
Par la cruauté
En concluant que le temps
Est moins méchant
Que ces gens
Avec leur faiblesse,
Laissent isoler,
Abandonner
Les êtres chers
Dans une mer.
Seule!
Par ce vieillissement,
Ne peuvent pas émerger,
Laisser enfoncer dans l'océan.
Ou s'envoler avec le vent,
Monter au-delà!
Où ils s'en vont?
Dans un autre monde?
Où le temps n'existe plus
Où la méchanceté
N'a plus de place.
Dans ce monde,
Emerveillant!
Avec les anges,
En chantant!
Thuy Tien Septembre 22, 2014
J'écris ce poème pour l'anniversaire de ma chère mère, Nguyen Thi Suong, qui a disparu deux mois avant la date de son dernier anniversaire. Maintenant peut être elle est dans un autre monde qu-delà où tout es pur.