Le Temps
Le temps
S’écoulant comme un cours d’eau,
Lentement ! méchamment
Par sa destruction,
Par le vieillissement
Par la Mort,
Par la séparation.
La poussée du temps,
Qui frappe n’importe qui
Enlève notre vie.
Notre jeunesse
La vieillesse
La maladie,
La souffrance.
Le Temps !
Tu es invisible
Mais pénible
Insensible !
Sans cœur,
Sans pitié
Car tu enlèves une mère
Qui aime encore la vie.
Une fois elle m’avait dit :
« Je vivrai jusqu’à cent ans,
Pour voir mes enfants,
Pour voir mes petits-enfants
Grandir, s'unissant,
Cela est mon souhait
Mais Temps insensible
Tu envoies la souffrance,
La douleur
Mais c’est le plus cruel
Ce n’est pas seulement…
Mais plus grave encore
La douleur morale
Insupportable
Inévitable !
Est- que c’est vrai ?
Que la douleur physique, morale
Sont inévitables ?
Je crois que non !
On peut fuir ces douleurs
Par les soins
Par l’amour,
Par la tendresse,
Par la finesse,
Non par la jalousie,
Non par la cruauté,
Non par l’abandon !
O Temps !
Méchant !
C’est le cycle de la nature.
Mais l’Amour, la Tendresse
Qui existent en nous
Mais par faiblesse,
Par lâcheté !
On laisse envahir
Par jalousie,
Par cruauté
En concluant que le Temps
Est moins méchant
Que ces gens
Avec leur faiblesse
Laissent isoler
Abandonner
Les Êtres chers
Dans une mer,
Seuls !
Par le vieillissement,
Ne peuvent pas émerger,
Laisser enfoncer dans l’océan,
Ou s’envoler
Par le vent,
Où s’en vont-ils ?
Dans un autre monde,
Où le temps n’existe plus
Où la méchanceté
N’a plus de place
Dans ce monde
Avec les anges,
En chantant !
Diễm Đào
Paris 2015