La tombe d’Hanoï, mémoires d’Indochine, Henri Ansroul, Les Archives dormantes, 2016.
Henri Ansroul décédé en 2003 à 73 ans était garagiste à Saint-Brieuc.
La tombe d’Hanoï, mémoires d’Indochine, est un court récit d’une soixantaine de pages publié à titre posthume. Ce sont des souvenirs (1948-1952) de la guerre d’Indochine écrits par un soldat français, vrais à « 90% », conservés dans leur authenticité.
Le titre est un hommage à la tombe des « potes » du narrateur tombés sous les coups des Viets : Dédé, Yvon, Roger ; l’auteur se rend sur cette tombe à Hanoï avant de rentrer en France.
Ce témoignage qui relate de façon très imagée le point de vue d’un soldat français pendant la guerre d’Indochine incite à en connaître plus sur ce conflit.
Le lecteur suit Henri de la caserne de Saint-Brieuc à l’arrivéeà Saïgon, après 30 jours de mer. Puis les troupes du sud sont acheminées vers le nord. Les soldats se livrent à une guerre d’usure, parfois dans des rizières remplies d’eau jusqu’à la ceinture, souvent la nuit pour ne pas être repérés. Il y a des morts dans chaque camp mais la guerre continue pour les soldats amaigris, souffrant de dysenterie, face à des Viets bien entraînés. L’auteur quitte l’Indochine au moment où la pression Viet devient de plus en plus forte, c’est le début de Dien Bien Phu.
Fanny Celsiana
Henri Ansroul décédé en 2003 à 73 ans était garagiste à Saint-Brieuc.
La tombe d’Hanoï, mémoires d’Indochine, est un court récit d’une soixantaine de pages publié à titre posthume. Ce sont des souvenirs (1948-1952) de la guerre d’Indochine écrits par un soldat français, vrais à « 90% », conservés dans leur authenticité.
Le titre est un hommage à la tombe des « potes » du narrateur tombés sous les coups des Viets : Dédé, Yvon, Roger ; l’auteur se rend sur cette tombe à Hanoï avant de rentrer en France.
Ce témoignage qui relate de façon très imagée le point de vue d’un soldat français pendant la guerre d’Indochine incite à en connaître plus sur ce conflit.
Le lecteur suit Henri de la caserne de Saint-Brieuc à l’arrivéeà Saïgon, après 30 jours de mer. Puis les troupes du sud sont acheminées vers le nord. Les soldats se livrent à une guerre d’usure, parfois dans des rizières remplies d’eau jusqu’à la ceinture, souvent la nuit pour ne pas être repérés. Il y a des morts dans chaque camp mais la guerre continue pour les soldats amaigris, souffrant de dysenterie, face à des Viets bien entraînés. L’auteur quitte l’Indochine au moment où la pression Viet devient de plus en plus forte, c’est le début de Dien Bien Phu.
Fanny Celsiana