Le tram de Noël, Giosué Calaciura, traduit de l’italien par Lise Chapuis, Editions Noir et Blanc.
Giosué Calaciura né à Palerme est un journaliste et romancier italien.
Le tram de Noël est un récit magnifique qui dit la misère des déshérités sans -papiers, pauvres, orphelins ou vieillards dans le noir d’une nuit de Noël. A bord du tram 14 qui effectue son dernier parcours, rassemblés par le fait du hasard autour d’un nouveau-né abandonné, ils sont soudés par la même humanité.
Le livre s’articule autour de douze chapitres dont chacuncorrespond à la montée d’un ou deux voyageurs. L’auteur donne la voix à chaque passager en livrant des bribes de la vie chaotique de ceux qui sont pour la société des invisibles.
Le chauffeur du tram emprisonné dans sa cabine, contraint par les rails, envie le conducteur de bus ,il peut faire preuve de plus de fantaisie dans ses parcours. Montent d’abord une prostituée, noire, pauvre, mal nourrie et un homme blanc, veuf et pauvre, qui lui donnera en échange de sa prestation, un repas. La femme prend l’homme par la main pour le conduire vers le bébé abandonné installé sur un siège. Montent aux arrêts suivants, un domestique, un marchand ambulant, William qui a pour unique consolation un lapin blanc, deux « Volontaires de la Patrie », une infirmière, un inconnu, un couple et leur fillette etc…Ce microcosme dit les malheurs du monde actuel.
Fanny Celsiana
Giosué Calaciura né à Palerme est un journaliste et romancier italien.
Le tram de Noël est un récit magnifique qui dit la misère des déshérités sans -papiers, pauvres, orphelins ou vieillards dans le noir d’une nuit de Noël. A bord du tram 14 qui effectue son dernier parcours, rassemblés par le fait du hasard autour d’un nouveau-né abandonné, ils sont soudés par la même humanité.
Le livre s’articule autour de douze chapitres dont chacuncorrespond à la montée d’un ou deux voyageurs. L’auteur donne la voix à chaque passager en livrant des bribes de la vie chaotique de ceux qui sont pour la société des invisibles.
Le chauffeur du tram emprisonné dans sa cabine, contraint par les rails, envie le conducteur de bus ,il peut faire preuve de plus de fantaisie dans ses parcours. Montent d’abord une prostituée, noire, pauvre, mal nourrie et un homme blanc, veuf et pauvre, qui lui donnera en échange de sa prestation, un repas. La femme prend l’homme par la main pour le conduire vers le bébé abandonné installé sur un siège. Montent aux arrêts suivants, un domestique, un marchand ambulant, William qui a pour unique consolation un lapin blanc, deux « Volontaires de la Patrie », une infirmière, un inconnu, un couple et leur fillette etc…Ce microcosme dit les malheurs du monde actuel.
Fanny Celsiana