Les choses humaines, Karine Tuil, prix Goncourt des lycéens, Gallimard, 2019, adapté au cinéma par Yvan Attal courant 2021.
Kaine Tuil née à Paris en 1972 exerce la profession de juriste avant de se consacrer à l’écriture. Elle a notamment écrit L’Invention de nos vies,2013 , L’Insouciance, 2016 .
L’auteure s’est inspirée d’un fait divers qui a eu lieu à l’Université de Stanford aux Etats-Unis en 2015 ; elle a choisi un sujet dans l’air du temps, le viol, et déroule à un rythme haletant l’intrigue dans un style journalistique. En quelque sorte un roman de mœurs qui dépeint la chute d’une famille parisienne du beau monde, les Farel, en prise avec les affres de la société d’aujourd’hui. Ce n’est pas de la littérature ; mais le livre met en mots la complexité et la singularité des êtres humains. Sa force est de montrer le contraste entre la façon dont la victime, issue d’un milieu simple, juif traditionnel vit la situation et la perception du viol par son auteur et son père.Karine Tuil n’est pas moraliste, elle laisse le lecteur se forger une opinion sur ces « choses humaines », sur le consentement, et cela est intéressant. La mécanique du procès restituée avec une grande justesse est effrayante.
Et le début de l’histoire ?
Alexandre Farel fils unique de Claire et Jean Farel fait des études brillantes. Ses parents vivent dans l’effervescence du monde politico-médiatique et son lot de réseaux, liaisons, doubles vies, apparences, disgrâces. Farel fait de la télévision, Françoise, sa maîtresse est dans la presse écrite, Claire est essayiste. Claire quitte Farel pour Adam, Juif, père de deux grandes filles. Alexandre a eu un grand chagrin d’amour quand Yasmina Vasseur, carriériste, met fin à leur relation le lendemain de son avortement. Alors que Jean, déjà en proie au tumulte, est décoré de la Légion d’Honneur à l’Elysée, il apprend par SMS que Françoise a fait une tentative de suicide. Alexandre accepte que Mila, l’aînée d’Adam l’accompagne à une soirée. Plainte pour viol est déposée dès le lendemain contre Alexandre. La descente aux enfers commence…
Fanny Celsiana
Kaine Tuil née à Paris en 1972 exerce la profession de juriste avant de se consacrer à l’écriture. Elle a notamment écrit L’Invention de nos vies,2013 , L’Insouciance, 2016 .
L’auteure s’est inspirée d’un fait divers qui a eu lieu à l’Université de Stanford aux Etats-Unis en 2015 ; elle a choisi un sujet dans l’air du temps, le viol, et déroule à un rythme haletant l’intrigue dans un style journalistique. En quelque sorte un roman de mœurs qui dépeint la chute d’une famille parisienne du beau monde, les Farel, en prise avec les affres de la société d’aujourd’hui. Ce n’est pas de la littérature ; mais le livre met en mots la complexité et la singularité des êtres humains. Sa force est de montrer le contraste entre la façon dont la victime, issue d’un milieu simple, juif traditionnel vit la situation et la perception du viol par son auteur et son père.Karine Tuil n’est pas moraliste, elle laisse le lecteur se forger une opinion sur ces « choses humaines », sur le consentement, et cela est intéressant. La mécanique du procès restituée avec une grande justesse est effrayante.
Et le début de l’histoire ?
Alexandre Farel fils unique de Claire et Jean Farel fait des études brillantes. Ses parents vivent dans l’effervescence du monde politico-médiatique et son lot de réseaux, liaisons, doubles vies, apparences, disgrâces. Farel fait de la télévision, Françoise, sa maîtresse est dans la presse écrite, Claire est essayiste. Claire quitte Farel pour Adam, Juif, père de deux grandes filles. Alexandre a eu un grand chagrin d’amour quand Yasmina Vasseur, carriériste, met fin à leur relation le lendemain de son avortement. Alors que Jean, déjà en proie au tumulte, est décoré de la Légion d’Honneur à l’Elysée, il apprend par SMS que Françoise a fait une tentative de suicide. Alexandre accepte que Mila, l’aînée d’Adam l’accompagne à une soirée. Plainte pour viol est déposée dès le lendemain contre Alexandre. La descente aux enfers commence…
Fanny Celsiana