Lettre de Paris No 6
Paris…
Chère Tự Tập,
Souvent pour préparer nos promenades, F. fait des recherches pour dénicher des lieux connus, historiques à voir dans le quartier durant nos balades.
Cette fois-ci, nous allons visiter des lieux où ont vécudes gens célèbres du monde littéraire et artistique. Tu te passionnes pour ces domaines et pour les bonnes découvertes dans Paris que parfois nous n’avons pas l’occasion de visiter. Pour cette raison, chaque foisque j’ai la chance de visiter des lieux intéressants, je veux partager avec toi ces découvertes.
Aujourd’hui, nous faisons notre balade dont le sujetest : « Le circuit du passé culturel de Montparnasse ».
Les endroits que nous visitons :
1/ La rue Cels, une plaque portant les noms des deux écrivains, philosophes, Jean- Paul Sartre et Simone de Beauvoir, connus comme « un couple mythique » et libertin. Ils s’aimaient, ils avaient les même opinions politiques et ils respectaient leurs viessentimentales. Ils s’aimaient mais ne sont jamais mariés, et pourtant leurs destins sont liés pendantplus de cinquante ans.
La plaque de leur nom est fixée à l’entrée de l’hôtel Mistral où ils ont logé à plusieurs reprises dans les années 1940.
2/ Le cimetière Montparnasse :
Des célébrités y sont enterrées comme Jean Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Marguerite Duras, Serge Gainsbourg…Et c’est aussi un lieu de visite, de promenade des touristes qui aiment flâner sous les arbres, et regarder de nombreuses et magnifiques sculptures.
Aujourd’hui, nous passons devant mais nous n’entrons pas à l’intérieur pour visiter car il nous faudrait beaucoup de temps. Peut-être cela sera-t-ilpossible lors d’une prochaine sortie.
3/ La rue Schoelcher :
Sur cette rue, on aperçoit la Fondation Giacometti.Giacometti est né en Suisse en 1901, il arrive en France à l’âge de vingt et un ans et il meurt en France. Sculpteur, Peintre, il s’inspire de l’art africain.
www.Fondation-giacometti.fr
Au No 5, on peut visiter l’atelier de Giacometti. Maisle coronavirus empêche l’ouverture jusqu’à nouvel ordre.
4/ Fondation CARTIER :
La Fondation Cartier pour l’Art contemporain,Boulevard Raspail, créée en 1984 par la maison CARTIER, dessinée par l’architecte Jean Nouvel. J. Nouvel né en 1945 est connu dans le monde entier par ses œuvres prestigieuses. La Fondation Cartier a pour but de promouvoir par des expositions l’Art contemporain, avec des sujets rares, intéressants qui séduisent les touristes et propose des rencontres avec des gens célèbres, scientifiques, architectes, philosophes…
(Https://parismonoument-paris/71418/Fondation-Cartier-pour-l’art-contemporain)
5/ Rue Campagne-Première :
Elle rassemble de beaux ateliers d’artistes du début du XXème siècle.
Maison No 3 : Où vécut Modigliani, peintre, sculpteur italien (1884-1920), mort à Paris, enterré au cimetière du Père Lachaise.
Maison No 5 : Louis Aragon et Elsa Triolet y vécurent de 1929 à 1935.
Louis Aragon, poète, romancier et journaliste (1897-1982) eut une relation amoureuse avec Elsa, écrivain, ils formaient un couple emblématique de la littérature française du 20ème siècle.
Maison No 9 : Ancienne « Cité des artistes » 128 ateliers qui ont abrité Foujita, Kandinsky, Miro, Giacometti, Chirico, l’écrivain Rainier Marie Rilkequi devient le secrétaire particulier de Rodin.
Maison No 14 : Yves Klein y vécut (1958-1962). Il est connu pour le Bleu de Klein.
Maison 29 : Foujita s’y installa à partir de 1917
Maison No 29 : Hôtel ISTRA. Hôtel chic de nos jours. Dans les années 1900, des artistes y logeaientdont Marcel Duchamp, Picabia, Kiki de Montparnasse (dont le surnom Kiki), muse et modèle de nombreux artistes. Elle est aussi chanteuse, danseuse, gérante de plusieurs dancings. Cette chanteuse anime le quartier de Montparnasse de 1921 à 1939 avec sa coiffure au bol.
Eric Satie et Man Ray, le photographe quiimmortalisera Kiki de Montparnasse y vécurent aussi.
En face du 31, le Square Yves Klein.
Maison No 31 : L’architecte André Arfvidson (1870-1935) conçut pour des artistes cet immeuble qui avait l’ascenseur et le chauffage central. Datant de 1911, il est de style à la fois art Nouveau et Art Deco.
6/ Le Passage « d’ENFER » (derrière cet immeuble)
C’est une ancienne cité ouvrière construite entre1885 et 1857 dans le cadre d’un décret de 1852 visant l’amélioration des conditions de vie par la construction de logements sains, aérés, à loyer limité avec les services tels que lavoir, garderies des enfants…
Accès 21 rue campagne Première et le 247 Bd Raspail.
Cette cité a deux façades à retenir : la façade arrière de l’immeuble Arfvidson et au No 25, René Jaudon(1899-1966), dessinateur tenait un atelier de préparation des étudiants aux concours des Beaux-Arts.
Je me demande pourquoi, ce passage a le nom « d’Enfer » alors que cette cité a pour butl’amélioration de la vie ouvrière et que ces maisons sont mignonnes.
L’origine de ce nom a plusieurs hypothèses : « la porte en fer », une autre est la superstition car on entendait les hurlements ou on voyait les fantômes ou les rumeurs des injures, ou les bagarres. Peut-être est-ce à cause de ces hypothèses, que ce passage a dû porter ce mauvais nom.
http://wikipedia.org/wiki/Rue_Enfer_(paris_rive_gauche)
7/Place Denfert Rochereau.
Le dernier endroit à visiter sur le chemin de retour est la Place Denfert Rochereau.
Cette place a été construite en 1784 autour des deux pavillons Ledoux dans lesquels on payait l’Octroi (taxe indirectes) avant d’entrer dans la ville de Paris.
Au centre de la place, le Lion de Belfort, statue en cuivre est une réplique plus petite du lion en grès rose élevé sous le château de Belfort. Cette sculpture réalisée par Auguste Bartholdi (1834-1904) a été inaugurée en 1880.
Les deux pavillons Ledoux :
L’architecte Ledoux avait fait construit autour de Paris un mur entre 1784 et 1787 de 24 kilomètres de long sur 4 mètres de haut, c’est ce qu’on appelait le mur des Fermiers généraux, les Fermiers désignant les collecteurs d’impôts.
A droite, vers l’avenue Général Leclerc, le pavillon abrite le Musée de la Libération de Paris. Sous ce pavillon à partir de 1930, des galeries sont construites, ce sont des abris pour l’administration au cas où Paris serait bombardé. En fait, cette galerie servira en 1944 de poste de commandement au Colonel Rol. C’est un vestige historique qui se visite.
Le pavillon sur la gauche abrite l’accès aux catacombes sous la terre, site qui reçoit 300.000 personnes tous les ans pour une visite de l’ossuaire à travers les galeries souterraines, ouvertes au public depuis 1809. C’est le plus grand ossuaire du monde, 20 mètres en profondeur. On descend 130 marches pour y accéder, la température y est de 14 degrés. Ce sont d’anciennes carrières dans lesquelles on a transposé les ossements, lors de la suppression de cimetières parisiens.
Sur le chemin, nous suivons la rue piétonne Daguerre, où il y a des magasins de fruits et légumes… pour regarder les fruits frais multicolore, nous achetons un peu de fruits, un peu de légumes avant de rentrer à la maison.
Je te dis à bientôt,
Fanny Celsiana et Diễm Đào